Vous avez déjà surpris votre doigt tapoter un “merci beaucoup 😊” à un chatbot qui vient de… vous envoyer un lien vers la FAQ ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas en train de perdre la boule. Ou alors, on est plusieurs dans ce cas, et c’est presque rassurant ! En 2025, entre assistants vocaux, chatbots boostés à l’IA et autres clones numériques, la frontière entre l’humain et la machine s’estompe. Et notre cerveau, un brin vieux jeu, continue d’appliquer les règles de la cour de récré : “on dit bonjour, on dit merci, c’est la base”. Mais alors, faut-il vraiment être poli avec les IA ? Spoiler : ce n’est pas obligatoire, mais ça en dit long sur nous.

Faut-il être poli avec les IA ? Pourquoi on dit « merci » à une machine ?

Quand l’IA répond avec un ‘merci’, et que tu t’aperçois que tu fais pareil. La politesse, même en ligne, c’est contagieux !

C’est un réflexe quasi pavlovien. Un chatbot nous répond, et hop, notre instinct social entre en scène. On remercie, on s’excuse, parfois, on rajoute un smiley gêné. La machine n’en a techniquement rien à faire, mais nous, on fonctionne encore comme si on parlait à quelqu’un. Pourquoi ? Parce qu’on projette nos codes sociaux sur ces entités artificielles. Même quand on sait qu’il n’y a personne derrière. L’anthropomorphisme, ce bon vieux réflexe humain, n’est jamais bien loin : si une IA nous parle gentiment, on a envie d’être sympa en retour. Normal, non ?

Est-ce que les IA s’en fichent ? Spoiler : oui. Mais pas que.

Un simple ‘bonjour’ suffit à rendre l’échange plus humain… même avec une machine !

Non, les IA n’ont pas d’ego. Pas besoin de flatter leur ego, ni de s’excuser si vous leur avez crié dessus en majuscules. Et elles n’iront pas pleurer dans leur base de données si vous oubliez le “s’il vous plaît”. Mais… il y a un mais. Certaines IA apprennent de vos interactions. Elles ajustent leur ton, leur niveau de langage, voire leur comportement, selon la façon dont vous leur parlez. Donc si vous êtes poli·e, l’IA pourrait devenir plus “sympa” en retour. (C’est pas du karma, c’est du machine learning.) Et puis, côté UX, les concepteurs de chatbots savent que le langage humain n’est jamais neutre. Créer des IA qui comprennent la politesse (et qui peuvent y répondre) améliore la fluidité de l’échange. Alors autant en jouer !

Demain, les IA seront-elles offensées ? (Et autres scénarios de science-fiction pas si fous)

Bon, soyons fous deux secondes. Imaginons un monde où les IA seraient sensibles à nos interactions. Où un chatbot pourrait mal vivre votre “bonjour sec” ou décider de moins bien vous répondre parce que vous n’avez pas mis de smiley. Science-fiction ? Pour l’instant oui. Mais les recherches en IA émotionnelle progressent vite. Très vite. Des IA capables d’interpréter nos émotions, nos intentions et notre ton commencent déjà à apparaître dans des applications médicales, pédagogiques ou de service client. Alors demain, être poli avec une IA pourrait avoir un vrai impact sur la qualité de la réponse. Ou, plus flippant encore : sur votre “score de convivialité numérique” (bonjour le crédit social 3.0). On n’y est pas encore, mais… c’est pas une excuse pour commencer à crier sur votre assistant vocal.

Quand l’IA te répond, et que tu réponds… comme si c’était un collègue. Salut numérique !

Et si la politesse envers les IA en disait long sur nous ?

Finalement, être poli avec une IA, c’est un peu comme tenir la porte à un inconnu. Ce n’est pas obligatoire, mais c’est une marque de civilisation. Un petit geste qui dit : “je suis humain, et j’ai des valeurs.” C’est aussi une manière de se rappeler à soi-même qu’on n’est pas encore dans Black Mirror. En gardant nos bonnes manières, on garde le cap, même dans un monde de plus en plus automatisé. Et qui sait ? Peut-être qu’un jour, ces IA se souviendront de ceux qui leur disaient bonjour. 👀

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Alors, faut-il être poli avec les IA ? Techniquement, non. Moralement ? Peut-être. Humainement ? Carrément. C’est un petit geste qui ne coûte rien, qui fait sourire (même si c’est à sens unique), et qui rappelle qu’on est encore, un peu, dans un monde où les relations, même numériques, méritent d’être teintées de respect. Et puis franchement, un « merci » bien placé, ça ne mange pas de bits.

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